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  • Les légendes de Bué et Lucien Jény

    Lucien Jény a fait, sur Bué, un travail exemplaire. Il a lié mémoire écrite et mémoire locale. De ces éléments, il a tiré un ouvrage bien construit. Nous avons la chance d'avoir, depuis, des éléments inconnus à son époque. Il nous appartient de confronter les éléments qu'il nous apporte aux faits que nous connaissons.

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  • Les légendes en Sancerrois

    Que doit faire quelqu'un qui s'intéresse à l'histoire lorsqu'il tombe sur des légendes populaires ?

    On peut se souvenir du propos de Jean-François Deniau : "Une légende, étymologiquement, c'est ce qui doit être lu". La lecture, oui, une obligation pour tout curieux. Mais l'homme sage doit aussi savoir l'interpréter. 

    Ainsi, lorsque je travaillais le parler local, de nombreuses fois, on m'a posé la question : "Est-ce que le Berrichon roule les "r" ?". Ce fut le cas lors d'une émission télévisée sur les cours. Et j'ai répondu : "Non, d'une manière générale, on a tendance à adoucir la prononciation. Ainsi, on ne dit pas "un arrrbrrre" mais plutôt "une ôbe". Un peu comme le "o" de door en anglais. D'ailleurs, il y a des phonèmes communs avec cette langue." Un membre de groupe folklorique est venu me voir après l'enregistrement et m'a dit : "Tu ne devrais pas dire cela, parce que nous, pour nos spectacles, on a tendance à forcer le trait." Alors pourquoi cette légende a construit une règle folklorique ? Réfléchissons : Où et en quelles circonstances a-t-on tendance à forcer l'accent ? Dans les cafés, surtout en fin de foire lorsque les bonnes ventes ont été signées du cachet qui scelle tout, la tournée. Et qui n'a pas entendu, en ces circonstances, un austère paysan ou marchand devenir un homme au verbe fort dont les syllabes sont fortement marquées. Et imprégnées aussi. Ainsi, une légende a ses fondements. Encore faut-il savoir l'interpréter.

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  • Du côté de l'Eglise

    Trois documents sont à la disposition du public en ce qui concerne le diocèse de Berry. Le pouillé de 1772 regroupé avec le stilus de 1499 (disponibles sur Gallica) et le pouillé de 1648 disponible aux AD18 (8°829). Un pouillé est l'état et le dénombrement de tous les biens ecclésiastiques qui étaient situés dans une étendue de pays déterminée.

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  • Des recherches à faire

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    Lorsqu'on recherche, il arrive qu'on tombe sur des éléments déroutants. C'est le cas pour le "prieuré de Bué". Les publications sur ce blog comme les rencontres m'ont valu beaucoup de moyens pour réfléchir.

     Tout d'abord, l'ami Sirius, dont le blog n'est plus à vanter, m'a suggéré qu'un prieuré dépendant de Chalivoy n'était pas l'hypothèse la plus vraisemblable. Chose qui m'a été confirmée par Olivier Trottignon, médiéviste saint-amandois reconnu ayant travaillé sur les ordres religieux, qui confirme que Chalivoy étant cistercienne, et cet ordre n'ayant pas de prieuré dépendant, il faut chercher ailleurs.

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  • La disparition du prieuré de Bué

    Dans un article précédent, nous avons vu que la présence d'un bâtiment dépendant de l'abbaye de Chalivoy était indubitable.

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  • L'abbaye de Bué

     

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    Le bois de l'abbaye vu depuis un pré de Coinche, l'ancien champ de la foire aux sorciers

    L'emploi du mot "abbaye" pour désigner le plus vieil établissement religieux de Bué n'a pas manqué de faire réagir. Il est vrai que l'article de Martine Geoffroy sur le Berry d'un jour de 1976 était l'occasion rêvée pour provoquer ce genre de réaction.

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  • Question d'ouverture

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    Les Buétons ont toujours pris soin de leur "jeune église". Et là, ils terminent le ravalement intérieur du bâtiment. Dans la chapelle de la sainte vierge, le confessionnal déplacé et le mur piqueté, une ouverture bouchée est apparue.

     Ma mère, lors d'une de nos conservations téléphoniques, m'a signalé ce fait. Petit tour aux archives départementales pour récupérer certains éléments :

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    Sur le plan, pas d'ouverture mais un mur plein.

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    On remarque pourtant, dans le crépi extérieur, une différence de teint qui correspond avec l'architecture intérieure. Alors, ouverture postérieure bouchée ?

    Une énigme de plus liée aux églises de Biué. Nous y reviendrons.