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Science

  • Les légendes de Bué et Lucien Jény

    Lucien Jény a fait, sur Bué, un travail exemplaire. Il a lié mémoire écrite et mémoire locale. De ces éléments, il a tiré un ouvrage bien construit. Nous avons la chance d'avoir, depuis, des éléments inconnus à son époque. Il nous appartient de confronter les éléments qu'il nous apporte aux faits que nous connaissons.

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  • Les légendes en Sancerrois

    Que doit faire quelqu'un qui s'intéresse à l'histoire lorsqu'il tombe sur des légendes populaires ?

    On peut se souvenir du propos de Jean-François Deniau : "Une légende, étymologiquement, c'est ce qui doit être lu". La lecture, oui, une obligation pour tout curieux. Mais l'homme sage doit aussi savoir l'interpréter. 

    Ainsi, lorsque je travaillais le parler local, de nombreuses fois, on m'a posé la question : "Est-ce que le Berrichon roule les "r" ?". Ce fut le cas lors d'une émission télévisée sur les cours. Et j'ai répondu : "Non, d'une manière générale, on a tendance à adoucir la prononciation. Ainsi, on ne dit pas "un arrrbrrre" mais plutôt "une ôbe". Un peu comme le "o" de door en anglais. D'ailleurs, il y a des phonèmes communs avec cette langue." Un membre de groupe folklorique est venu me voir après l'enregistrement et m'a dit : "Tu ne devrais pas dire cela, parce que nous, pour nos spectacles, on a tendance à forcer le trait." Alors pourquoi cette légende a construit une règle folklorique ? Réfléchissons : Où et en quelles circonstances a-t-on tendance à forcer l'accent ? Dans les cafés, surtout en fin de foire lorsque les bonnes ventes ont été signées du cachet qui scelle tout, la tournée. Et qui n'a pas entendu, en ces circonstances, un austère paysan ou marchand devenir un homme au verbe fort dont les syllabes sont fortement marquées. Et imprégnées aussi. Ainsi, une légende a ses fondements. Encore faut-il savoir l'interpréter.

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  • De très bons contacts aux journées nationales de l'archéologie

    Le week-end du 19 juin était consacré à l'archéologie. Dans le secteur, ce sont deux conférences qui ont retenu mon attention. A Sancerre, organisée le vendredi par le Liger Club, une conférence "Gaulois et Gallo-romains du Berry" avait lieu à Sancerre avec comme oratrice Sophie Krausz. Son intérêt pour le Sancerrois m'a amené à la contacter.

    Le lendemain, c'était Vesvre qui était à l'honneur avec, comme chaque année, Victorine Mataouchek, l'archéologue qui présentait l'avancée des travaux. Après la conférence, toujours du même niveau, j'ai eu un petit échange avec madame Degueret, spécialiste de l'abbaye de Chalivoy.

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  • Du côté de l'Eglise

    Trois documents sont à la disposition du public en ce qui concerne le diocèse de Berry. Le pouillé de 1772 regroupé avec le stilus de 1499 (disponibles sur Gallica) et le pouillé de 1648 disponible aux AD18 (8°829). Un pouillé est l'état et le dénombrement de tous les biens ecclésiastiques qui étaient situés dans une étendue de pays déterminée.

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  • Des recherches à faire

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    Lorsqu'on recherche, il arrive qu'on tombe sur des éléments déroutants. C'est le cas pour le "prieuré de Bué". Les publications sur ce blog comme les rencontres m'ont valu beaucoup de moyens pour réfléchir.

     Tout d'abord, l'ami Sirius, dont le blog n'est plus à vanter, m'a suggéré qu'un prieuré dépendant de Chalivoy n'était pas l'hypothèse la plus vraisemblable. Chose qui m'a été confirmée par Olivier Trottignon, médiéviste saint-amandois reconnu ayant travaillé sur les ordres religieux, qui confirme que Chalivoy étant cistercienne, et cet ordre n'ayant pas de prieuré dépendant, il faut chercher ailleurs.

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  • La matière grise, produit très maléable

    Les fondamentalistes, des fous, des décérébrés ?

     Nous avons tous été choqués depuis les attentats de Toulouse de voir que des jeunes choisissent de donner la mort au nom d'un combat qui nous paraît bien lointain. J'ai même entendu et lu qu'on préconise les solutions radicales qui vont avec, déchéance de nationalité, peine de mort... Très efficace pour des gens qui veulent se suicider ! La mort du forcené de Toulouse n'a pas dissuadé ceux de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher ni tous ceux qui suivent...

    Et les reclus de Monflanquin ?

     Décérébrés ? Vraiment ? Combien avons nous vu de personne qui avaient eu une éducation qui leur permettait une réussite devenir esclave d'une idéologie ou d'un gourou ? Proche de nous, les reclus de Monflanquin parmi lesquels s'était introduit Thierry Tilly en passant par l'épouse qui possédait et dirigeait une école privée. On peut citer, entre autres, l'épouse et le fils de Jean Vuarnet disparus dans Le Temple solaire....

    Plutôt que de mépriser ceux qui en sont victimes par un jugement péremptoire, il est préférable de comprendre comment cela peut arriver... et si nous ou notre entourage ne pouvons pas un jour en être victime...

    Les degrés de manipulation

     Manipuler, c'est amener quelqu'un à agir autrement que son penchant naturel ou son intérêt l'aurait amené à décider. Nous sommes sans cesse soumis à des manipulations. Les premières, qui nous sont bénéfiques, commencent peu après la naissance ; il s'agit de l'éducation. Selon le milieu dans lequel nous avons été élevé, nous sommes amenés à faire des choix conditionnés. Petites manipulations, certes, mais manipulations qui nous amènerons à faire le choix de nos éducateurs... La chance que nous avons, c'est que l'éducation est partagée grâce à la puissance publique depuis Jules Ferry. D'où un choix pour nos orientations de vie.

    C'est à partir de la liberté lors de l'entrée dans la vie d'adulte que tout se gâte. Une anecdote personnelle par une expérience que les moins de quarante ans ne peuvent connaître : "Je suis de la 74/08." Cela se traduit que j'ai été incorporé pour le service militaire au début d'août 1974. C'est précisément cette date dans l'année que choisissaient les étudiants sursitaires. 1974, nous sommes à l'incorporation des bacheliers soixante-huitards. C'est aussi cet automne-là qu'il y a eu quelques mouvements d'appelés. Nous en avions terminé avec nos classes... quelque peu physiques puisque c'était dans un régiment parachutiste. Mais aussi, beaucoup de "cours d'éducation civique" donnés par les gradés kronenbourg. On nous faisait même défiler en chantant "Les Lansquenets" ; c'est là que j'ai appris à faire la carpe. Mais surtout, une mise en conditions pour faire de nous de très bons soldats.

    Par la suite, ayant rejoint mon affectation définitive à Toulouse, j'ai retrouvé quelques collègues des classes à Montauban. Devant le café du matin au bureau, nous avons évoqué notre état d'esprit et j'ai vu plusieurs de sursitaires aux idées évoluées avouer que, au sortir des classes, ils auraient été prêts à aller taper sur leurs anciens camarades si cela leur avait été demandé.

    Quelle est l'origine d'Auriol ?

    Ce qu'une armée sait faire, d'autres groupements peuvent le faire du moment qu'il y a quelque chose à défendre. C'est le cas des partis politiques : Là, pas besoin de démonstration. L'administration, la loi, la gestion, c'est tellement compliqué qu'on ne demande pas de réfléchir mais de soutenir ; c'est comme à l'armée, cela doit marcher à la baguette. Et lorsque quelqu'un n'est pas dans la ligne, on l'élimine... C'est ce qui s'est passé à Auriol en 1981. Comment expliquer, par exemple, qu'un instituteur, bien noté et aimant les enfants, puisse en venir à massacrer toute une famille sinon par une manipulation mentale ?

    Manque d'intelligence des politiques

    La manipulation ne va pas souvent jusqu'à ces extrémités. Mais il faut constater que, faute d'intelligence suffisante pour inventer des nouvelles solutions, la classe politique, à tous niveaux, préfère détruire l'adversaire. Prenons en exemple le département de Corrèze. De 2004 à 2008, la dette de la Corrèze a bondi de 106 à 300 millions d'Euros. De plus, la création du musée déficitaire du septennat à Saran représente une charge importante. En 2008, le nouveau président du Conseil Général qui recueille la dure charge de redresser les finances est François Hollande. Plutôt que de couper tout investissement, action qui aurait provoqué une catastrophe économique, il a diminué progressivement les dépenses et augmenté raisonnablement les impôts. Résultat, en 2012, le département retrouve son équilibre.

    Qu'a-t-il été dit par ses adversaires lors de la présidentielle de 2012 ? "La Corrèze, le département présidé par Hollande est le plus endetté de France !" Présenté comme cela, c'est vrai... Une telle présentation est-elle honnête ? Compte tenu de la façon dont les porte-couteaux de son adversaire ont martelé cette manipulation, on se doute que la base du parti est persuadée que tout propos autre est du sectarisme.

     Et dans les religions ?

     Laissons de côté ces gamins manipulés qui ont mené toutes les actions suicide que l'on connait depuis trois ans, tant est évidente la force de la manipulation qui les a amenés à ces extrémités abominables. Laissons de côté Waco, Jim Jones et le Temple Solaire pour les mêmes raisons. Ce, même si, dans le dernier cas, François Audigier n'exclut pas des implications politiques dans "Histoire du Sac".

    Il faut plutôt se pencher sur les événements qui ont eu lieu autour du mariage pour tous. Comment des parents qui professent l'amour du prochain peuvent mettre dans la bouche de leurs enfants "une banane pour la guenon" parce que la personne qu'ils "accueillent" est noire ? Comment les dirigeants religieux n'ont-ils pas dit "Stop" à ces débordements ? Il est vrai que cet institution qu'est la religion catholique a toujours deux ou trois trains de retard : selon certaines déclarations, elle en est à préférer le viol à l'avortement.

    Alors, le problème, puisque la matière grise est si malléable, c'est de savoir à partir de quel moment il faut cesser la manipulation... A moins que de carrément la proscrire... mais allez demander aux politiques de se priver d'un tel outil !

  • tournent les ailes

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    Pour vous remercier de vos messages

    un pris sur le vif de Sylvie.

  • Guerre des prix

    Dans nos archives, toujours, ce périodique agricole :

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    en page intérieure :

    Copie de Sans titre-5.jpg

    Et dire qu'il y en a qui paient pour donner cette prestation !