Un grain de sable appelé "je m'en foutisme" suffit pour que l'irrespect du citoyen apparaisse au grand jour.
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Irrespect administratif endémique
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Une naissance prévue fin octobre...
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Après les crimes, les faits divers
Cela a été long, très long. Mais nous sommes arrivés au bout. Une centaine de voyages aux archives départementales, 21 Go d'images stockées sur l'ordinateur. C'est-à-dire 13831 fichiers de photos. Cela a nécessité la consultation de 700 000 pages de journaux, 30 000 "dépêche du Berry" puis "Berry républicain".
Tout cela représente deux tonnes et demi de papier manipulé, par nous mais aussi parles employés des archives. Pour eux, deux fois, à l'aller et au retour.Tout ce mouvement, toutes ces manipulations, vous en trouverez le résultats chez vos libraires à l'automne. Nous vous tiendrons au courant.
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Petites combines pressantes
Il m'arrive, de temps en temps, d'acheter des livres d'occasion sur Priceminister. C'est là que j'ai mis en vente une partie de ma bibliothèque reçue d'une personne disparue et dont je souhaitais me défaire. C'est la deuxième fois que je reçois des ouvrages dédicacés...
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Pour décaler les sons
Assemblée de l’association
« pour décaler les sons »Lieu : Au Bon coucher
Quat’ bis rue du quai (angle rue de la Paix)
Beaumont-le Vicomte
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Poisson d'avril anticipé
A peu près chaque année depuis près de trente ans, la Voix du Sancerrois nous gratifie d'un poisson d'avril. Cette année n'a pas dérogé à la règle et, qui plus est, avec huit jours d'avance. Cette fois-ci, c'est très subtil :
Vous ne trouvez pas ? Voici la solution :
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Camarades chrétiens, Sachons raison garder
Camarades chrétiens, en 2005 - 2007, il vous est arrivé deux malheurs sur le dos ; Benoît XVI au pontificat et Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. C'est à ce moment que je vous ai quittés éclairé par d'autres événements.
Le premier a réintégré les intégristes, croyant les contrôler alors que ce sont eux qui se sont mis à contrôler l'Eglise. Dans le même mouvement, le second a durci son discours, pensant récupérer l'extrême droite. C'est celle-ci qui a phagocyté la droite.
Quelle est la méthode ? Toujours la même ! Que ce soit à la République ou à votre religion, on prend une valeur forte et on s'en fait un emblème. Mais ne vous y trompez pas, ne nous y trompons pas, c'est pour servir leur cause, non la vôtre, non la nôtre ! J'exagère ?
- Républicains, ils veulent la laïcité. Et ils la défendent en pratiquant votre charité qui vous tient tant à coeur : ils ont inventé la soupe de cochon distribuée aux sdf pour exclure les musulmans de cette charité. L'exclusion, est-ce votre valeur ?
- Arrive la proposition de loi pour le mariage pour tous. Une loi qui ne concerne en aucune manière la sphère religieuse puisqu'il s'agit du mariage civil. Ils embrayent sur des manifestations, quelquefois violentes, où vos valeurs sont bafouées puisqu'on a vu jusqu'à la caricature de la ministre de la justice en guenon sous prétexte qu'elle est noire. Et vous avez défilé avec eux. Pourtant, je me souvient, au milieu des années 1990, le dirigeant d'un parti voulait récupérer la célébration du baptême de Clovis. L'archevêque de Reims, ce jour-là, avait fermé sa cathédrale pour ne pas compromettre l'institution religieuse avec ça ! Il est loin ce temps.
Et voilà qu'aujourd'hui, c'est votre crèche qui est l'otage de leurs revendications. La crèche est le dernier symbole de Noël qui ne soit pas récupéré par la sphère commerciale. Au nom des traditions - dont, évidemment, ne se sont jamais servi les athées - ils veulent la récupérer pour en faire un symbole de lutte anti-musulman. Et vous laisserez faire ?
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Le Moyen âge à travers la littérature locale 2ème épisode
Participants :
Pierre-Georges Duhamel pour « Jean de Berry »
Julien Molard pour « Vers l’unité de la France »
Jacques Faugeras pour « Perrinet Gressart »
Pierre Braud pour « l’imagier du duc de Berry »
Débat animé par Jean-Baptiste Luron pour « RCF en Berry » également diffusé sur « Terroir du Cher ».
2ème épisode :
Grands et petits au XIVème
JBL : Jean de Berry doit sa célébrité à l'art.
PGD : C'est là-dessus qu'il a laissé sa plus grande réputation. Il a laissé des œuvres considérables. Mais la plupart ont été perdues ou gâchées par les épisodes suivants de la guerre de cent ans. On a conservé de lui surtout la notion des châteaux qu'il a fait construire puisqu'à un certain moment de sa vie, on a pu dire que Jean de Berry avait dix-neuf châteaux majeurs, sans compter les petits. Et les châteaux majeurs, c'était quelque chose d'impressionnant.
On a dit que Jean de Berry avait dépensé beaucoup d'argent sur la construction de ses châteaux. C'est vrai. Il faut considérer que ses frères, Philippe de Bourgogne et Louis d'Anjou, qui avaient les mêmes moyens que lui ont dépensé moins d'argent pour leurs châteaux pour des raisons évidentes, c'est que dans leurs apanages, ils en ont déjà trouvé, en particulier Philippe de Bourgogne, qui en Bourgogne et dans les Flandres a recueilli une série de châteaux tout à fait convenable. Mais ces deux frères on dépensé beaucoup plus d'argent que lui, et de l'argent du royaume, pour poursuivre leur politique, Louis d'Anjou en Italie, et Philippe de Bourgogne du côté des Flandres. Donc, celui qui a coûté le plus cher au trésor, ce n'est pas Jean de Berry, c'est très probablement Louis d'Anjou.
JBL : Jean de Berry récoltait l'impôt.
PGD : Il était responsable des finances dans tous ses apanages. Et il faut ajouter que Jean de Berry, qui a souvent participé au gouvernement de la France, puisqu'il était pair du royaume, et régent adjoint avec son frère Philippe de Bourgogne. Il a certainement participé à la collecte de tous les impôts comme ses frères et comme le roi. Mais pas davantage.
Et je voudrais ajouter que dans la construction des nombreux châteaux de Jean de Berry, certains étaient de construction obligatoire, la plupart d'entre eux, d'ailleurs, parce que les provinces dont il héritait en apanage étaient des provinces qui jusqu'alors n'avaient pas été dotées d'une administration particulière. Elles étaient administrées depuis Paris, depuis le royaume. Et quand Jean de Berry est arrivé en Berry, par exemple, vers 1365, il n'a trouvé ni une demeure pour se loger lui, ni une demeure pour installer son administration. Il a été obligé de cohabiter avec l'archevêque de Bourges. Une situation de SDF de luxe, peut-être, mais qui ne pouvait évidemment pas durer. Et les constructions de Jean de Berry, dans le Berry ou dans d'autres provinces, ont été parfaitement justifiées parce qu'elles étaient nécessaires. Je voudrais rappeler à titre d'exemple que, de nos jours, quand on crée un nouveau département ou une nouvelle région, quelle est la première chose qu'on installe ? C'est l'hôtel du département. C'est l'hôtel de la région. J'en ai vu construire un certain nombre. Et ce ne sont pas non plus des HLM !
JBL : A la fin de sa vie, le Berry est une pièce essentielle du royaume. Ce sera à la fin de cette époque-là que Bourges sera capitale sous son petit neveu.
PGD : Le Berry est une pièce essentielle du royaume. Il l'a été depuis longtemps. Il faut remonter presque au temps de Philippe-Auguste pour s'en rendre compte puisqu'à l'époque, le royaume, c'est l'Ile de France à peine élargie. Et le Berry, en partie, sera la première province du roi au sud de la Loire. D'où un siècle ou deux déjà de guerre avec l'Angleterre. Mais il vrai que, à la période où l'Anglais est maître de Paris, c'est à dire à la période post Azincourt, les apanages de Jean de Berry, le Berry, mais aussi le Poitou, l'Auvergne, le comté de Mâcon, l'Aunis et la Saintonge, tout cela va passer à son petit neveu, le roi de France Charles VII. Et c'est à partir de ces provinces-là qui sont bien administrées et en bon état, qui ont de bonnes structures établies par Jean de Berry, que le roi de France va pouvoir repartir à la conquête de son royaume.
JBL : Pendant ce temps, il y avait des petits personnages qui travaillaient, Pierre Braud ?
PB : Il y avait ce qu'on appelait les serfs, c'est à dire toute cette partie de la population qui gravitait autour de l'abbaye, par exemple de Vierzon, qui servaient l'abbaye, qui ont pris après leur liberté en la rachetant. Ces gens qui étaient dans la forêt de Vierzon avaient une culture bien modeste. Ils avaient quelques animaux. Ils vivaient dans des masures construites avec des moyens de fortune, murs en torchis, toit en paille. Ils n'étaient pas malheureux compte tenu du contexte dans lequel ils se trouvaient, car ils avaient la sécurité. Et ils pouvaient toujours se réfugier derrière les murs de l'abbaye en cas de danger. C'est le cas dans l'épisode de l'imagier du duc de Berry situé en 1356, quand Vierzon a été assiégé par le Prince Noir. Ces gens-là avaient toute une structure sociale qui faisait qu'ils se contentaient de ce qu'ils avaient. Après nous arrivons sur Bourges où le héros du roman rentre dans le cadre du corporatisme. Et là, on a tout un aperçu sur la façon dont les corporations étaient organisées. Il y avait déjà du social. Enormément de social dans le cadre des corporations. Le maître du héros est tombé malade. Il a été pris en charge par la corporation. Il n'était pas abandonné. Il recevait le secours. Sa famille était nourrie.
JBL : On est dans une période de guerre, même s'il y a eu des périodes de calme, et notamment au début du règne de Charles VI. Comment le petit peuple ressentait-il la guerre ? Je pense qu'Alain Chartier donne une réponse : le Quadrilogue Invectif met en présence quatre personnages.
JM : Alain Chartier, dans son Quadrilogue parle du peuple. C'est une allégorie puisque, pour la première fois, le peuple est représenté en tant que peuple. Mais à travers les écrits du quadrilogue, on sent que le peuple souffre beaucoup. Il souffre parce que le pouvoir royal n'est plus affermi. Il souffre parce que la noblesse vit sur le pays. Parce que la guerre se fait sur le pays. Il s'agit d'un texte littéraire et politique. Il s'agit d'un pamphlet fait pour convaincre. Alain Chartier est partisan du dauphin, le futur Charles VII. A travers les propos du peuple, on sent une souffrance profonde.