Petites combines pressantes

Il m'arrive, de temps en temps, d'acheter des livres d'occasion sur Priceminister. C'est là que j'ai mis en vente une partie de ma bibliothèque reçue d'une personne disparue et dont je souhaitais me défaire. C'est la deuxième fois que je reçois des ouvrages dédicacés...

Dédicacés, mais pas à moi. Le premier, c'était il y a quelques années, les mémoires de Charles Pasqua. Il était dédicacé à une journaliste qui s'était servi de la machine à timbrer de France Télévision. Là encore, je m'intéressais (voir article prochain) à la Grande Histoire de la droite et j'ai reçu ce livre de Frédéric Charpier dédicacé à ... ben voyez vous-mêmes !

Cela me rappelle une anecdote qui date d'une quinzaine d'années. Un dimanche matin, un de mes enfants, alors que je l'emmenais prendre le car pour le rugby, me demande de lui acheter pour le lendemain Colomba de Mérimée. Je passe à la maison de la presse sans résultat autre que le conseil de descendre sur le marché où un bouquiniste pouvait avoir cela. Curieux, mais aussi intéressé pour d'éventuels déstockages, je lui demande comment il s'approvisionne... Après les classiques liquidations, il me dit qu'il vient de perdre un excellent fournisseur : Georges Duby. Régulièrement, il passait chez le médiéviste qui ouvrait une armoire et lui vendait les piles de livres reçus 100 ou 150 Francs.

Ne cherchons pas d'immoralité à tout cela ; il n'y a pas de petits profits qui se perdent.