Un petit tour à Saint-Loup, Rétro-moisson : Rejoignez l'album 2014
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Un petit tour à Saint-Loup, Rétro-moisson : Rejoignez l'album 2014
Serge Laborie consacre une exposition à Sancerre tous les deux ans. Et à chaque fois un grand moment de l'histoire de sa ville de coeur est l'objet de son attention. Cette année, c'est :
Il a pris soin de prévenir :
Mais visitons.
Nous le ferons par quelques vidéos ci-dessous :
Tout d'abord l'églse Saint-Père-la-None
puis le contexte
L'insurrection
Autour de l'insurrection
Mais aussi par un blog, "Raconte-moi Sancerre" qui présente l'essentiel de l'expo.
Enfin, on peut se documenter sur un point précis de la suite de l'insurrection, le Moulin de Morue :
Ce midi, juste à côté du terrain de folklore de la Fête au Village, la commune a eu la bonne idée de créer un nouveau plan d'eau qui commence à se remplir. Après le remembrement avorté qui a coûté près d'un demi million d'Euros, alors qu'on constate l'enlisement du dossier de la boulangerie, il est heureux de constater une réalisation qui aboutit...
- Allo ?
- ...
- Ah bon, ce n'est pas une réalisation de la mairie ?
(photo E Balland)
En faim...
(photo S Balland)
siestez-vous...
Disons le franchement, Jaurès ne faisait pas partie de ma mythologie familiale. Parce que ma mère ne loupait pas un signe de croix. Parce que les lectures y étaient filtrées. Parce que tout le rouge, hors la pourpre cardinalice, y était à bannir.
Outre tout ce que Sylvie m'a apporté et m'apporte encore qu'il n'est pas question de détailler ici, j'ai vu arriver ce médaillon. Un héritage. Il est vrai que, depuis une petite dizaine d'années, le très conservateur monde viticole quitté, j'avais ouvert les yeux et compris que le libéralisme ne libérait que les plus forts. Quant à la religion, au service des mêmes, la réflexion aidée par la lecture m'a fait déjouer ses mécanismes.
La soixantaine approchant, la troisième génération se faisant de plus en plus présente, ma famille, c'est celle que nous avons créée avec Sylvie. Une famille avec son histoire à elle et non mon histoire à moi.
C'est donc le moment où jamais, cent ans après la disparition des derniers espoirs de paix, de rendre hommage à l'engagement de cet homme pour défendre un milieu qui n'était pas celui de ses origines ; engagement d'autant plus méritoire que ses actions étaient dépourvues d'autre intérêt que celui d'aider une classe dominée par les tout puissants.
Sa volonté de paix terrassée par les revanchards, le massacre aura lieu. Après la guerre, les jurés acquitteront son assassin. Et, quelques mois plus tard, un jeune homme reviendra minoritaire du congrès de Tours avec ce médaillon... Il sera maire de son village pendant trente ans.
Pour vous remercier de vos messages
un pris sur le vif de Sylvie.
Nous avons, récemment entendu, évoquer un redécoupage alors qu'il ne s'agit que de coller... Et depuis, chacun veut découper sa propre région... Pourquoi un nouveau tollé ?
Si j'ai bien compris, la volonté de nos dirigeants est de créer de nouvelles entités administratives moins dispendieuses et plus fortes. Pour cela, est-il besoin d'avoir un sentiment fort entre les habitants ? A titre personnel, je ne le crois pas. Nous n'en sommes plus à construire des sous-peuples prêts à lutter pour défendre leur indépendance, à nous diviser. Français je suis Citoyen européen et de monde je suis devenu. Pourquoi retournerais en arrière ?
Oh, bien sûr, mes trois enfants sont allés au lycée en Bourgogne puisque j'habite à à peine plus de cinq kilomètres de la Loire qui nous sépare de la Nièvre, de la Bourgogne et de la future Bourgogne-Franche-Comté. Il est donc évident que pour une question pratique, je préférerais être lié à la Nièvre qu'au Poitou. Au même titre qu'un Blancois va être ravi de voir le Centre, le Limousin et le Poitou-Charentes mariés. Au même titre, l'entreprise phare de Sury-en-Vaux, qui a trouvé son essor en s'agrandissant en Bourgogne trouverait très probablement plus pratique d'avoir affaire avec une seule administration régionale.
Mais les contempteurs de la future réforme ne se situent pas sur le terrain de la seule administration. Sous prétexte de l'histoire, ils souhaitent recréer un peuple régional. C'est ainsi que de vingt-deux régions on a plus d'une centaine de proposition. On a même vu fleurir sur la toile des collectifs "Non à ma future région". "Non", c'est d'ailleurs la seule chose qui les unit ; parce que, pour ce qui est des propositions positives...
Sur quelles bases se sont-elles montées, ces oppositions ? Selon leur propre aveu sur l'histoire, sur les coutumes. Sur l'histoire ? Prenons l'exemple d'une région qui revendique forte identité, la Bretagne. Cette partie de la France a été rattachée définitivement à la mort de la femme de François 1er, la reine des prunes, Claude... Il y a à peine cinq cents ans. Et en ce temps, les Bretons n'auraient pas eu le temps de s'intégrer ? Non ! En fait, Pétain, suivant les théories de Maurras, voulait éradiquer l'uniformisation issu de la Révolution. Et pour cela, il a, à l'image des "félibriges", promu l'identité régionale. Identité qui se sont prolongées, après la Libération, par le folklorisme.
Et c'est ainsi que nous avons vu se constituer des académismes de langage artificiels ou inventés. mais aussi d'habillement, de danse... Certes, au départ, je me suis laissé prendre à ces billevesées, mais dès que j'ai eu les connaissances de base, je n'ai cessé de décrier ce ségrégationnisme non avoué.
Nous continuons de visiter le département à propos des Grandes affaires criminelles du Cher". Notre prochaine sortie ? Dun-sur-Auron, à la maison de la presse le samedi 14 juin à partir de 9 heures 30.