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Correction du parler local 2ème épisode

le texte

le première correction

la deuxième correction

la troisième correction

la quatrième correction

Texte original

Quand que le charretier il l'a remmené, ça cognait le mouton. En l'arrivant dans la carrée, ça l'a déjaboté. Le maître, y y a chevillé le bordon. Et pis sa patronne alle poussait des bahoulées… Alle l'a envoyé se torchonner sur la pierre. Et pis il a ronflé tout son saoul dans l'abat-foin à l'aumaille.

Mots difficiles:

le charretier: Il servait de responsable du personnel.

ça cognait le mouton: avoir la tête qui part en avant comme un bélier.

la carrée: littéralement la pièce principale d'une maison; par ext., la maison d'habitation.

Le maître: le patron (le maître de domaine).

y y a chevillé le bordon: le bourdon est un instrument de musique au son grave. Cheviller le bordon, c'est, littéralement mettre une cheville dans l'anus. Donc botter les fesses.

sa patronne: Attention au faux sens; la patronne, c'est l'épouse (en l'occurrence, l'épouse du maître de domaine puisque l'apprenti n'est pas marié).

Bahoulées: grands cris (sans doute une onomatopée).

Torchonner: se laver grossièrement.

La pierre: l'évier de la cuisine.

Traduction

Lorsque le responsable du personnel l'a raccompagné, sa tête ballottait d'avant en arrière dans la voiture. En rentrant à la ferme, il a eu la nausée. Son patron lui a botté les fesses. Et l'épouse poussait les hauts cris… Elle l'a envoyé se rafraîchir sur l'évier de la cuisine. Et puis il s'est endormi comme une masse dans l'abat-foin du troupeau de bêtes à corne.

Exercice

2°: Quel est le but des aînés ? Quel est le risque d'un tel traitement pour un apprenti ?

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