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catholique

  • Saint Vincent, nous t'en supplions...

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    Que n'ai-je entendu ce cantique à saint Vincent !

    Saint Vincent, nous t'en supplions
    à nos coteaux rends l'abondance
    et ranime encore l'espérance
    au coeur de tous les vignerons...

    Que les vignerons fervents - s'il en existe encore au-delà d'une image pour l'affiche - osent encore chanter cela montre leur égoïsme, leur oubli du réalisme, du sens de la communication mais surtout du respect de leurs contemporains et de leurs convictions. N'est pas, en effet, le contraire de la religion catholique que l'envie du toujours plus ? N'est pas, en effet, le contraire de la religion catholique que le mépris du pauvre et l'arrogance de leur réussite ?

     C'est cette attitude qui m'a fait m'interroger sur la réalité de cette religion. Religion que j'avais reçue en héritage familial, comme modèle éducatif, comme modèle de vie. Alors pourquoi la hiérarchie religieuse capitule-t-elle devant ceux qui sont sensés lui être soumis ?

     Comment voir autrement que parce que l'autorité n'appartient plus à l'Eglise... Ne lui a appartenu ? D'autres éléments tels la parution du Da Vinci code m'ont amené à me pencher sur les racines de la Religion. Puis à me convaincre d'un total montage... Le seul miracle... c'est qu'il tienne encore ! Pour combien de temps ?

  • La révélation

     

    2709624931.jpgC’est en 2005. Jean-Paul II venait de décéder. Et surtout lui succédait son contraire, Benoît XVI. Le prêtre de Sancerre avait fait savoir à une de mes relations, devant un petit comité, qu’il était inadmissible de se faire éditer par nos soins. Je dois avouer que je fus quelque peu perturbé par un tel propos. On le serait à moins ! Je me suis adressé à une parente qui, alors, participait à la bonne marche de la paroisse locale pour essayer de comprendre cette « excommunication de fait ».

    couverture jesus.jpgDevant son inertie, j’ai écrit à ce prêtre qui m’a « convoqué » à une date qui ne me convenait pas. Et en présence d’un laïc parmi les plus symboliques du conservatisme local. Sentant le piège, j’ai compris que je n’avais plus rien à faire dans cette Eglise. Quelque peu anéanti !

    A ce moment, une cliente, libraire à Nevers, me conseille la lecture du « Da Vinci Code » sans m'en dire le thème. Acheté séance tenante, le livre fut lu en quelque deux ou trois nuits, ma période de lecture loisir. Sans adhérer à la théorie du complot, j’ai retenu les fondements essentiels du roman : l’Eglise ne fut pas fondée par Jésus mais par une partie de ses disciples. La lecture – les apocryphes, des éléments sur l’histoire des premiers siècles, l’établissement du Canon – me firent comprendre que l’établissement de cette nouvelle religion se fit sur un mensonge.

    couverture boïen copier.jpg

    C’est de là que me vint l’idée du roman « La fortune mystique du Boïen », de quelques connaissances sur l’histoire locale aussi. Dès lors, je compris mieux pourquoi l’ange Lucifer devint démon : la religion est farcie de symboles. Et celui-ci en est un de taille : "celui qui apporte la lumière (la connaissance) devient l’ennemi de Dieu". Et quand on y réflichit sereinement, on comprend...

    En fait, depuis, libéré de 50 ans de crédulité forgée par l'éducation familiale, les rôles se sont inversés, c’est moi qui ai excommunié l’Eglise.

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