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  • Mieux qu'un Comice, la Berlodière

    La fête de la Berlodière a pris le parti délibéré de présenter le matériel rural ancien en action. C'est la rélité du monde rural sans le folklore qui ressurgit.

    En vous déplaçant à la Berlodière, vous y passerez plus d'un cardeur.0 cardeuse.JPG

    Dimanche 2 septembre à Ménétréol-sur-Sauldre. Et c'est toute la journée, repas sur place aux produits locaux.

    Pour se faire une petite idée, voir l'album.

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  • Repos après le travail

    Avoir amassé tant, ce n'est pas une paille...

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    se rafraîchir un peu

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    et laisser reposer le matériel à l'ombre !

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  • Communication privée

    Les moyens de communication modernes ne remplacent pas les anciens... ils s'y ajoutent ...

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  • La révélation

     

    2709624931.jpgC’est en 2005. Jean-Paul II venait de décéder. Et surtout lui succédait son contraire, Benoît XVI. Le prêtre de Sancerre avait fait savoir à une de mes relations, devant un petit comité, qu’il était inadmissible de se faire éditer par nos soins. Je dois avouer que je fus quelque peu perturbé par un tel propos. On le serait à moins ! Je me suis adressé à une parente qui, alors, participait à la bonne marche de la paroisse locale pour essayer de comprendre cette « excommunication de fait ».

    couverture jesus.jpgDevant son inertie, j’ai écrit à ce prêtre qui m’a « convoqué » à une date qui ne me convenait pas. Et en présence d’un laïc parmi les plus symboliques du conservatisme local. Sentant le piège, j’ai compris que je n’avais plus rien à faire dans cette Eglise. Quelque peu anéanti !

    A ce moment, une cliente, libraire à Nevers, me conseille la lecture du « Da Vinci Code » sans m'en dire le thème. Acheté séance tenante, le livre fut lu en quelque deux ou trois nuits, ma période de lecture loisir. Sans adhérer à la théorie du complot, j’ai retenu les fondements essentiels du roman : l’Eglise ne fut pas fondée par Jésus mais par une partie de ses disciples. La lecture – les apocryphes, des éléments sur l’histoire des premiers siècles, l’établissement du Canon – me firent comprendre que l’établissement de cette nouvelle religion se fit sur un mensonge.

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    C’est de là que me vint l’idée du roman « La fortune mystique du Boïen », de quelques connaissances sur l’histoire locale aussi. Dès lors, je compris mieux pourquoi l’ange Lucifer devint démon : la religion est farcie de symboles. Et celui-ci en est un de taille : "celui qui apporte la lumière (la connaissance) devient l’ennemi de Dieu". Et quand on y réflichit sereinement, on comprend...

    En fait, depuis, libéré de 50 ans de crédulité forgée par l'éducation familiale, les rôles se sont inversés, c’est moi qui ai excommunié l’Eglise.

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  • Les Boïens par un spécialiste

     

    Extrait de « Sancerre deux millénaires d’histoire »

    Les Boïens, avant les Sancerrois

     

    M. Jean-Yves RIBAULT, alors Directeur des Archives Départementales du Cher, a bien voulu nous apporter les précisions suivantes sur l’implantation des Boïens dans notre région :

    « Les Boïens étaient un peuple celte sans doute primitivement installé à l'emplacement de la Bohème, et en tous cas en Europe Centrale.

     Vers - 60O d'après Tite-Live, et plus vraisemblablement vers 400 avant J.-C., les Boïens et les Lingons envahirent I'ltalie du Nord. "Ayant trouvé tout le pays occupé entre le Pô et les Alpes, ils passèrent le Pô sur des radeaux, et chassèrent de leurs terres les Etrusques ainsi que les Ombriens, mais sans franchir 1'Appenin" (Tite-Live, V, 35). Vers - 295, ils luttèrent contre Rome, furent défaits deux fois de suite, signèrent une paix, mais les combats reprirent, ils furent massacrés (40 000 tués et 10 000 prisonniers) et se soumirent.

     En - 219, les Gaulois du nord de l’Italie se rallièrent à Hannibal contre les romains et les Boïens en profitèrent pour entreprendre une véritable guerre de libération. Ils enregistrèrent plusieurs victoires sur les Romains, massacrèrent deux légions mais, en - 191, capitulèrent définitivement et "sans qu'on sache les proportions que prit cet exode" repartirent en direction du Danube. Vers - 113, ils participèrent à la migration des Cimbres et des Teutons, qui furent battus et arrêtés par Marius. Vers - 65, les Boïens furent chassés du lac Balaton par le roi Burebistas.

     Peu après, en 58 av. J.-C., ils passèrent dans le Norique, ancienne province romaine entre le Danube et les Alpes, mirent le siège devant Noreïa et suivirent les Helvètes qui entreprenaient de s'établir en Gaule, provoquant l'intervention de César. Celui-ci ayant stoppe la migration helvète, consentit, à la demande des Eduens (capitale Autun), que les Boïens s'établissent chez ces derniers, qui "leur donnèrent des terres et par la suite les admirent à jouir des droits et des libertés dont ils jouissaient eux-mêmes" (César, I, 28). Les Eduens étaient alliés de Rome et les Boïens durent adopter la même position.

     En - 52, Vercingétorix vint assiéger leur place forte Gortona (selon les auteurs, "quelque part dans le Nivernais ou vers le confluent de 1'Allier", ou pour d'autres la région de Sancerre). César se porta à leur secours, vint assiéger Avaricum (Bourges), ce qui fit abandonner le pays boïen à Vercingétorix. Après la conquête romaine, les Boïens se fondirent progressivement dans ce qu'il est convenu d'appeler "la civilisation gallo-romaine", non sans quelques sursauts. Ainsi, en l’an 69, un certain Marricus, qui se proclamait libérateur des Gaules, essaya t-il d’entraîner la population éduenne dans une révolte armée. Il fut écrasé par un contingent militaire éduen aidé de troupes romaines envoyées par l’empereur Vitellius (Tacite, Livre II,61)

    Jean-Yves RIBAULT

    Nous pourrons compléter ce propos par la toponymie et des découvertes archéologiques datant du XIXEME. dans un prochein article.

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  • Bué, la fin des sorciers ?

     

    birettes 2.jpgEn écrivant cet article, je suis bien persuadé qu’il peut m’être reproché, avec juste raison, d’avoir la critique facile, puisque je ne suis pas dans l’action. Mais la foire aux sorciers, c’est vingt-cinq ans de ma vie. Jusqu’à ce que je quitte Bué.

    Je n’y suis revenu qu’une fois, une dizaine d’années après ce départ, au début des années 1990, pour voir Jean-Louis Boncoeur. Quelle ne fut pas ma déception ! On était retombé dans une kermesse de village où le conteur fatigué jouait pour une des dernières fois devant un public qui s’intéressait plus à la buvette et aux stands de loteries qu’au spectacle. A une autre culture.

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    Puis Pascal Balland a eu le mérite de vouloir innover en donnant un vrai spectacle gratuit, un théâtre de plein air joué par les habitants du village sous la direction de Michel Arribault. Le public n’a pas suivi. Ou tout du moins, le grand public des fêtes populaires. Il est vrai que c’était une gageure que de vouloir donner un spectacle théâtral recherché en Sancerrois sans y avoir de vraies racines où puiser pour s’attacher la population. Il aurait peut-être fallu aussi, à ce moment-là, créer une grande manifestation populaire du genre marché médiéval qui aurait bien cadré avec le thème.

    Lorsque Pascal a jeté l’éponge, une autre équipe a repris en main… supprimant tout spectacle sauf à faire venir des groupes de sonnerie ou autres qui apportent déjà leurs familles comme spectateurs. Mais quelques habits, quelques grimaces, un cocktail avec un colorant vert pour être baptisé jus de lézard, bref, un mauvais maquillage, ne font que plonger un peu plus l’institution « foire aux sorciers » dans une médiocre animation de fin de colonie de vacances.

    birettes 4.jpgLes médias régionaux se s’y sont pas trompés et ne se déplacent même plus. Il n’y a guère qu’un localier, par sympathie commerciale, qui trouve encore que près de 400 couverts, c’est une foule alors que cela ne rassemble pas la moitié de la population de Bué, de sa famille, de ses estivants et des proches des groupes invités. C’est dire l’intérêt.

    A Bué, c’est bien la nuit des sorciers… le crépuscule est passé depuis quelque temps.

    Un roman au pays des sorciers

     

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