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fête

  • Qui est le créateur des fêtes Franco-écossaises ?

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  • Bué, la fin des sorciers ?

     

    birettes 2.jpgEn écrivant cet article, je suis bien persuadé qu’il peut m’être reproché, avec juste raison, d’avoir la critique facile, puisque je ne suis pas dans l’action. Mais la foire aux sorciers, c’est vingt-cinq ans de ma vie. Jusqu’à ce que je quitte Bué.

    Je n’y suis revenu qu’une fois, une dizaine d’années après ce départ, au début des années 1990, pour voir Jean-Louis Boncoeur. Quelle ne fut pas ma déception ! On était retombé dans une kermesse de village où le conteur fatigué jouait pour une des dernières fois devant un public qui s’intéressait plus à la buvette et aux stands de loteries qu’au spectacle. A une autre culture.

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    Puis Pascal Balland a eu le mérite de vouloir innover en donnant un vrai spectacle gratuit, un théâtre de plein air joué par les habitants du village sous la direction de Michel Arribault. Le public n’a pas suivi. Ou tout du moins, le grand public des fêtes populaires. Il est vrai que c’était une gageure que de vouloir donner un spectacle théâtral recherché en Sancerrois sans y avoir de vraies racines où puiser pour s’attacher la population. Il aurait peut-être fallu aussi, à ce moment-là, créer une grande manifestation populaire du genre marché médiéval qui aurait bien cadré avec le thème.

    Lorsque Pascal a jeté l’éponge, une autre équipe a repris en main… supprimant tout spectacle sauf à faire venir des groupes de sonnerie ou autres qui apportent déjà leurs familles comme spectateurs. Mais quelques habits, quelques grimaces, un cocktail avec un colorant vert pour être baptisé jus de lézard, bref, un mauvais maquillage, ne font que plonger un peu plus l’institution « foire aux sorciers » dans une médiocre animation de fin de colonie de vacances.

    birettes 4.jpgLes médias régionaux se s’y sont pas trompés et ne se déplacent même plus. Il n’y a guère qu’un localier, par sympathie commerciale, qui trouve encore que près de 400 couverts, c’est une foule alors que cela ne rassemble pas la moitié de la population de Bué, de sa famille, de ses estivants et des proches des groupes invités. C’est dire l’intérêt.

    A Bué, c’est bien la nuit des sorciers… le crépuscule est passé depuis quelque temps.

    Un roman au pays des sorciers

     

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