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Le thème de la campagne 2017 ?

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Lorsque j'ai répondu favorablement à l'invitation d'un "ami facebook", je pensais que j'allais à une réunion où, en vue de la campagne 2017, on me promettrait de raser gratis pour le lendemain. Mais force est de constater que l'affaire a été bien réfléchie. A nous, électeurs, de mettre le revenu de base au centre de la campagne.

Au cours de la réunion, j'ai eu une pensée pour Victor Hugo. Je me suis dit que si le revenu de base avait existé à son époque, il aurait difficilement pu faire aller Jean Valjean au bagne pour un vol de nourriture... Et alors, qu'en serait-il devenu des misérables ? Nous serions passés à côté d'un chef-d'oeuvre.

Certes, l'idée que chacun, ayant un emploi ou pas ait un revenu, n'est pas nouvelles. Mais ce qui est nouveau, c'est de considérer que l'homme - l'être humain -, de sa naissance à son dernier souffle, peut avoir droit à un revenu qui lui permette de vivre.

Pour comprendre qu'il faut en arriver à cette libération de l'individu, on peut réécouter cette réflexion :



 Dans cette vidéo, l'invité de l'émission "Ce soir ou jamais" nous explique que le travail disparaît à cause, non seulement de l'automatisation des tâches manuelles, mais aussi de la numérisation du secteur tertiaire.

Comme il est difficile de répartir le travail à toute la population, la pensée est logique d'en répartir le revenu de manière équitable. Le problème est de trouver l'équilibre de cette équité. L'explication donnée par l'association à l'origine de la promotion de l'idée est très clairement exposée dans les animations ci-dessous :

 




L'idée a été bien pensée. Bien calculée. Elle apporte une liberté à une famille comme aux membres d'une famille en son sein. Elle permet de libéraliser les relations entre travailleur et employeur. Elle donne la liberté au salarié de refuser un travail sous-payé alors que le manque d'argent pousse le travailleur précaire à accepter un mauvais contrat... où à le refuser de peur de se voir supprimer les allocations.

 La réunion a été parfaite : il y avait même des contradicteurs.. Des contradicteurs venant de là où on ne l'attendait pas, de la CGT. Alors que le terrain de ce syndicat doit être de défendre les faibles et les précaires, qu'on aurait pu croire que ses représentants auraient sauté à pieds joints sur l'occasion de pousser un gouvernement qu'ils ont porté au pouvoir à servir les plus démunis, on a entendu les défenseurs du syndicat se prononcer "contre le revenu universel parce qu'ils veulent un salaire universel". Du verbiage ? Non, de l'idéologie ont-ils répondu oubliant que l'idéologie ne nourrit pas la population. L'argument de libérer le travailleur de la contrainte a été retourné en arguant que cela donnera au patron l'occasion de baisser les salaires. Tout ce verbiage m'a fait croire que j'assistais à une autre version de ces émissions de téléréalité où des propriétaires de campings, maisons d'hôte, hôtels ou restaurants se notent mutuellement et justifient les mauvais points mis à leurs adversaires en critiquant tout ce qu'ils voient avec une mauvaise foi évidente.

J'ai compris l'excellent score en chute libre de ce syndicat. Eux seuls croient encore en leur discours !

Commentaires

  • Comment s'étonner de la baisse de popularité de la CGT, dont l'action se résume aujourd'hui essentiellement aux grèves à répétition des cheminots?

    Pour l'heure, je n'ai vu ce projet de "revenu universel" défendu dans les médias que par le peu convaincant (et peu sympathique) Gaspard Koenig. Je me méfie de cette initiative venant d'un libéral, mais peut-être faut-il voir plus loin...

  • Je vous invite à voir les vidéos ci-dessus. Cela vous permettra de vous faire une idée sur le principe.

  • Ces vidéos sont effectivement mieux faites que les interventions de M. Koenig. Ceci dit, elles ne nous exposent pas l'équilibre comptable du système.

    Je remarque que, pour faire dans l'air du temps, on a introduit des prénoms à consonance étrangère, mais oublié les couples "gay"...

  • Il me semble que l'équilibre comptable est esquissé en montrant les ressources qui financent ; en fait une meilleure répartition de l'impôt.
    Attendez, pour les lbt, la mariage pour tous n'a que trois ans...

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