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Les entrepreneurs, la semence des conflits ?

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Le 24 octobre, Olivier Besancenot présentait son livre à "on n'est pas couché". A l'heure où j'écris ces ligne, je ne l'ai pas lu puisque nous sommes le lendemain matin. Ce sont ses arguments qui m'ont interpelé. J'avais lu "les harengs de Bismarck" de Mélenchon prêté par un ami.

Entre les deux livres, il n'y a pas photo.

Du côté de Mélenchon, l'invective, la haine, une analyse bâclée. Du côté de Besancenot, cela a mal commencé : Il a reproché à Yann Moix de s'exprimer sur la Commune sans l'avoir connue. Cette anecdote montre tout de même qu'il y a un sens politicard chez le bonhomme.

Mais, très vite, il est revenu au thème de son livre. Même sur le thème central de celui de Mélenchon, on peut le suivre : l'internationale des ouvriers une idéologie historique de la gauche plutôt qu'une haine du teuton.

Et nous sommes, nous aussi, obligés d'être derrière lui en constatant que, depuis plusieurs décennies, la première préoccupation du monde des dirigeants d'entreprise, c'est de diminuer la charge d'emploi. Et les propriétaires rémunèrent le revenu immédiat :c'est-à-dire qu'un dirigeant a un salaire d'autant plus élevé qu'il obtient un résultat immédiat pour son actionnaire. Quels qu'en soient les moyens. Alors, on peut comprendre la colère des employés qui voient les emplois disparaître sans que les dirigeants ne laissent paraître d'émotion. Et on peut légitimement s'interroger avec lui sur l'augmentation de l'échelle des revenus. N'oublions pas ce que la crise de 1929 a engendré. Et qui en a tiré profit : les mêmes que nous voyons poindre aujourd'hui.

Mais c'est à partir de cette compréhension que mes chemins divergent d'avec lui. A titre personnel, je refuse la révolution. Elle est toujours porteuse de sang. Et elle ne s'est jamais vraiment terminée dans le sens du peuple, que ce soit, chez nous, en 1789, en 1830, en 1848 ou pour la Commune.


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Commentaires

  • Le problème de ces personnages, c'est que si leurs analyses et critiques sont souvent justes, leurs propositions sont souvent irréalistes. De plus, l'un comme l'autre continuent à croire en la société industrielle, avec peu de préoccupations environnementales!

  • Mon père, bon latiniste puisqu'il avait fait son séminaire, avait l'habitude de dire "in medio stat virus"... je préfère ajouter un "t" : "in medio stat virtus"

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