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Hommage au baron Bich

Vive le Baron Bich. Nous sommes nombreux à savoir que cet aristocrate est le personnage qui a créé les produits à l’image de XXème siècle. C’est lui qui a lancé l’objet jetable dans divers domaines. Certes et heureusement, l’esprit de ce siècle s’efface pour le recyclage. Mais convenons tout de même que l’invention du stylo a été une grande avancée pour les générations d’enfants qui se sont succédées à l’apprentissage de l’écriture. Il est loin le temps des buvards glissant sur la feuille et des taches partout… jusque dans le dos des enseignants !

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Un outil de la démocratie locale

Mais si nous rendons hommage à cet industriel, c’est à cause de son apport majeur pour la démocratie locale. Dans un isoloir, c’est beaucoup plus facile de rayer des noms sur les bulletins de vote. Là, il s’agit des petites communes puisque nos citadins n’ont pas la lourde tâche de pouvoir éliminer ceux qui n’ont pas la capacité, n’ont plus la force, n’ont plus la vision, se sont dévoués malgré leur manque d’envie…

Que de gens providentiels dans nos petites communes

Il faut se souvenir d’il y a treize ans. La télévision régionale était venue en Sancerrois et avait constaté que beaucoup de maires de soixante-dix ans et plus auraient bien aimé continuer mais étaient exténués. Parmi ceux-ci, s’était exprimé le nôtre qui affichait pourtant tout juste sa soixantaine triomphante. Il arguait du fait que les habitants étaient difficiles à satisfaire. Mais, finalement, « sur l’amicale pression de ses proches », il s’était dévoué… pour ne pas être élu au premier tour et abandonner au second. Comme quoi, finalement, les habitants l’ont satisfait.

Les maires protestent

Nous avons vu des maires demander la prolongation de leur bail dans leur mairie. Mais, si l’on en croit la Voix du Sancerrois qui est un hebdomadaire bien informé, au mois de décembre dernier, certains d’entre eux ont protesté contre la nouvelle organisation scolaire, jugeant qu’elle n’était pas applicable par nos communes. Un jeune maire a pris la tête de cette insurrection tandis qu’une fringante élue proposait même d’organiser une manifestation.

Il est hors de question d’accuser ces élus d’avoir une attitude politique, de préférer l’intérêt électoraliste de leur parti politique s’il en ont un. Ce serait mesquin de leur part d’avoir une telle préférence alors que l’avenir de nos enfants avait été envisagé par l’ancienne majorité et qu’il a été mis en place par la nouvelle. Certains maires ont réussi. Eux ne pourront pas, disent-ils ? Alors, le plus raisonnable, c’est de les aider à retourner à leur charrue comme Cincinnatus, le dictateur de la République de Rome.

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Commentaires

  • Lorsque j'étais à l'école primaire, en région Parisienne (1959-1965), nous avions 5 journées complètes de cours. Le samedi, nous finissions à 16h au lieu de 16h30. L'époque n'était pas encore à la mode des résidences secondaires, et nos escapades se déroulaient l'après-midi du dimanche, souvent dans une des forêts qui bordent l'Ouest de la RP.

    J'imagine que compresser ce qu'on faisait en 5 jours sur une période de 4 jours doit fatiguer les enfants. Pourquoi ne pas en effet remettre de l'école le mercredi mati? Mais, après tout, je n'ai pas d'enfants, et le mieux serait de demander aux principaux intéressés...

  • Mon propos concerne les élus qui se disent dévoué au point de prétendre servir la population et qui se servent d'elle pour régler leur comptes politiques.

    C'est pourquoi j'ai tenu à rappeler à nos concitoyens qu'ils avait un précieux ustensile à leur disposition pour assumer leur devoir et, éventuellement, renvoyer les querelleurs à leurs discours vains.

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