Après avoir entendu et lu localement un haro sur les voyageurs, sur les commentaires de leBerry.fr, dans les médias nationaux ou sur la page facebook d'un éminent responsable local, je me suis intéressé à leurs conditions d'accueil.
En Sancerrois, alors que l'on voit ces travailleurs de force employés jusqu'à huit mois dans l'année (un mois de vendanges, six mois de taille et un mois de palissage ou de divers travaux, tous à classer pénibles), on peut les voir parqués dans des prés qui, l'hiver deviennent un bourbier, sans aucune commodité. On a même vu protester de leur présence dans l'hebdo local parce qu'à Saint-Thibault, un vigneron les avait placés au bord de la Loire... évidemment sans sanitaires. Et que logiquement, au détour d'un bosquet qui aurait pu être utilisé à cacher quelque transport, on trouvait des déjections... Bref, on veut bien qu'ils travaillent, mais pas qu'ils chient...
Bourges, belle ville d'accueil a bien son terrain réservé aux nomades. Et quel terrain ! Proche du centre départemental des ordures et juste à côté du chantier (ni bruit ni poussière... ?) de la rocade nord. Et le copain du maire de Bourges, ancien maire de Paris, aurait pu redire. Et je ne vous parle pas du bruit et des odeurs...
Des maires du Giennois ont organisé une manifestation - heureusement sans succès - contre leur présence sur des terrains qui appartiennent à un des membres de leur communauté. Pourquoi s'étonner qu'ils s'imposent puisque, de toute façon, on ne leur accorde rien par chez nous ?